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12 octobre 2010

Le rire du Cyclope - Berbard Werber

Bernard Werber - Un livre à mourir de rire, quoique…

Actu France-Soir 11/10/10

99Dans son nouveau roman, Bernard Werber se lance dans une analyse approfondie du rire. Un travail de fourmi… pas forcément concluant.

C’est un rituel. Depuis une dizaine d’années, Bernard Werber, traduit dans 35 langues, sort son nouveau roman le 1er octobre. Un jour fétiche, date de l’anniversaire de l’écrivain, et un rendez-vous incontournable pour les fans qui guettent fiévreusement chacun de ses livres depuis sa fameuse « Trilogie des fourmis », au début des années 1990.

Retour du duo de choc Lucrèce-Isidore

« Surtout ne lisez pas » : ainsi commence le nouveau roman de Bernard Werber, L’Œil du Cyclope. Dans le genre tordant, on a fait mieux. Les lecteurs découvriront en fait au fil des pages que cette citation est une blague à faire mourir de rire. Explications. Darius, alias le Cyclope, « le plus grand comique de France », meurt dans sa loge de l’Olympia, après un spectacle, enfermé à double tour. Des témoins l’ont entendu rire aux éclats avant de s’écrouler, foudroyé. Seul indice, un morceau de papier au sol avec pour inscription « Surtout ne lisez pas » mettra la journaliste Lucrèce Nemrod sur la piste d’un assassinat. Là commencent les ennuis pour la jeune femme, qui se retrouve propulsée dans un univers noir, sans pitié, où chaque comique se révèle prêt à tout pour réussir. En renfort, elle appelle Isidore, son vieil ami journaliste un peu grincheux et rabat-joie. Ainsi, le duo de choc Lucrèce-Isidore, déjà présent dans Le Père de nos pères (1998) et L’Ultime Secret (2001), refait surface.

« L’humour est une compensation de l’angoisse »


A la lecture, Le Rire du Cyclope n’a rien de drôle. Mais il n’a pas été écrit dans cette optique. « Je voulais montrer l’envers de la médaille. Les humoristes sont des gens qui contrebalancent des caractères assez durs par leur métier. C’est une sphère où il y a des grands angoissés, des drames, des situations difficiles. L’humour est une compensation de l’angoisse », explique Werber. Dans cette fiction, Darius est vil, mesquin, arrogant, cynique en privé et sans cœur. A-t-il été façonné à l’image d’un comique d’aujourd’hui ? « C’est un mélange de beaucoup de personnes, mais je ne citerai aucun nom. J’ai aussi mélangé plusieurs anecdotes que m’ont livrées des humoristes célèbres. Je les fréquente beaucoup et je leur demande toujours de me raconter ce qu’il se passe en coulisse. »

Le Rire du Cyclope est donc le troisième livre de l’auteur de 49 ans, ex-journaliste scientifique, classé dans le cycle « Aventuriers de la science ». Un ouvrage participatif pour lequel l’écrivain a même demandé aux internautes de lui soumettre des blagues ou des histoires sur l’origine de l’humour qu’il a incluses à son récit. Ainsi, une cinquantaine d’histoires, parfois hors contexte, viennent ponctuer les aventures de Lucrèce et Isidore. Un livre qui présente le défaut de vouloir aborder trop de sujets en même temps : l’histoire du rire, le millieu des comiques, ses méandres, son fonctionnement… et se révèle donc parfois soporifique pour cause de digressions longuettes. Qu’à cela ne tienne, Bernard Werber a repris le chemin de son café fétiche, où il écrit quotidiennement de 8 à 12 heures, pour entamer son nouveau récit. Rendez-vous donc le 1er octobre 2011…

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