Terminus Elicius - Karine Giebel

19 novembre 2015

Terminus Elicius - Karine Giebel

Note 10/10

Jeanne une jeune femme de 28 ans, fonctionnaire de Police affecté à l'administration du commissariat de Marseille a une vie réglée, toujours le même train le matin, puis toujours le même métro pour enfin arriver toujours à la même heure au bureau. Elle vie chez sa mère, son père, elle ne l'a pas connu, son frère c'est suicidé et elle est atteinte de TOC.

Cette petite vie, sans éclat va être totalement troublée par une lettre trouvée à coté du siège sur lequel elle s'assoit tous les soirs. Cette lettre est écrite par un inconnu qui va totalement bouleverser sa vie, son monde. En effet cet inconnu lui fait des avances, il la trouve belle et va jusqu'à lui déclarer sa flamme, alors que Jeanne se trouve moche et n'a personne dans sa vie depuis la disparition brutale de Michel qui lui a brisé le coeur. C'est avec le souvenir de cet amour qu'elle vit tous les jours.

Dans ces lettres, jour après jour, l'inconnu va se confier à Jeanne, il va lui expliquer qu'il tue pour elle parce que ces personnes ont mérité de mourir et qu'il assouvi une vengeance pour lui... pour elle...

En poste, le capitaine de police du commissariat dans lequel Jeanne travail va être bien ennuyé alors que les meurtres s'accumulent et qu'il n'a aucun indice pour déterminer qui pourrait bien être le meurtrier...

Un tout petit livre, mais qui dégage quelque chose de très fort, la preuve puisque je fais un article digne d'une aventure de 500 pages, j'ai vraiment ADORE cette histoire puissante et qui prend aux tripes !!! L'auteur Karine Giebel est toujours bien inspirée, surtout ici on reconnaît bien son style, sa patte !!!

4ème de couv : Istres-Marseille. Pour Jeanne, la vie est ponctuée par cet aller-retour ferroviaire quotidien entre son travail de gratte-papier au commissariat et la maison de sa mère. Elle attend néanmoins qu'un événement vienne secouer le fil de son existence: un regard, enfin, du capitaine Esposito? La résolution, peut-être, de cette ffaire de serial killer qui défraie la chronique phocéenne? "Vous êtes si belle, Jeanne Si touchante et si belle." Ce soir-là, une lettre, glissée entre deux banquettes, semble combler toutes ses espérances. Un peu trop, même. Car derrière le mystérieux soupirant se cache le meurtrier tant recherché par la police. Commence alors une correspondance amoureuse qui, pour Jeanne, n'aura de terminus qu'au bout de l'enfer...